Oméga 3

Les oméga-3 aident à réduire le risque de maladies cardiovasculaires en abaissant les taux de triglycérides et de cholestérol sanguins, en réduisant l’inflammation et en diminuant la pression artérielle.

En effet, il a été démontré que les oméga-3 réduisent considérablement le risque de mort subite causée par les arythmies cardiaques et la mortalité, toutes causes confondues, chez les patients atteints de maladies coronariennes. (1)

Les oméga-3 seraient également protecteurs après un infarctus du myocarde. Une étude a été menée pour confirmer les bienfaits des oméga-3 chez des personnes ayant eu un infarctus du myocarde. La supplémentation en oméga-3 a entraîné un bénéfice cliniquement important et statistiquement significatif, car la mortalité cardiovasculaire a été réduite de 20%. (2) Une autre étude a confirmé ces résultats en concluant à une réduction similaire des risques de mortalité chez des personnes ayant eu un infarctus du myocarde, après une supplémentation. (3)

Un excès de cholestérol LDL peut s’accumuler dans les parois des artères et former des plaques qui peuvent entraîner des maladies cardiovasculaires, telles que des crises cardiaques et des accidents vasculaires cérébraux (AVC). Ainsi, il est important de maintenir un taux de cholestérol sanguin sain.

Dans une étude, des sujets sains ont pris quotidiennement des oméga-3. Leur concentration moyenne en triglycérides dans le plasma sanguin a été réduite tandis que celle du cholestérol HDL, lipoprotéines de haute densité ou le bon cholestérol, a été augmentée par le supplément. (4)

Les oméga-3 sont des constituants importants du cerveau et aident à soutenir la fonction cognitive et à prévenir les troubles neurodégénératifs tels que la maladie d’Alzheimer.

Le processus de la maladie d’Alzheimer commence des années avant son apparition. Une supplémentation nutritionnelle en acides gras omégas 3 peut exercer des effets bénéfiques sur la structure et la fonction cérébrale. Une étude a été menée pendant 26 semaines et la capacité de mémoire de chaque participant a été testée avant et après la prise d’oméga-3. Le résultat montre que les performances ont été meilleures de manière significative dans le groupe ayant reçu des oméga-3 par rapport au groupe placebo. Cette étude expérimentale montre qu’ils exercent des effets positifs sur les fonctions de la mémoire chez les personnes âgées et en bonne santé. (5)

Les oméga-3 ont des propriétés anti-inflammatoires qui peuvent aider à réduire les douleurs articulaires et musculaires ainsi que les symptômes de maladies inflammatoires chroniques telles que la polyarthrite rhumatoïde.

Une inflammation chronique, excessive ou incontrôlée contribue à déclencher différentes sortes de pathologies. L’inflammation implique une multitude de types de cellules, de médiateurs chimiques et d’interactions. L’acide eicosapentaénoïque (EPA) et l’acide docosahexaénoïque (DHA) sont des acides gras capables d’inhiber de nombreux aspects de l’inflammation. En effet, l’EPA et le DHA donnent naissance à des médiateurs anti-inflammatoires qui amènent une modification de la composition en acides gras de la membrane des cellules. C’est par cette action que l’expression des gènes inflammatoires se réduit. Les essais sur l’homme démontrent les avantages des oméga-3 dans la polyarthrite rhumatoïde, une maladie dégénérative chronique inflammatoire localisée dans les articulations, ainsi que dans la stabilisation des plaques d’athérosclérose avancées, des agrégats composés essentiellement de lipides qui se déposent sur les parois des artères. (6)

Les ils ont également un rôle anti-inflammatoire au niveau du microbiote intestinal. Une étude a démontré les effets bénéfiques des oméga-3 sur le microbiote et sur l’inflammation des intestins après une supplémentation en oméga-3. Ce bénéfice est produit par leur action positive sur le type de micro-organismes qui composent la flore. En effet, ils vont favoriser une flore qui va produire et augmenter les composés anti-inflammatoires, comme les acides gras à chaîne courte. Cette étude met en évidence leur capacité à influencer l’axe intestin-cerveau, agissant via la composition du microbiote intestinal. (7)

Ils peuvent aider à réduire les symptômes de la dépression et de l’anxiété.

En effet, ils serait efficace pour réduire les symptômes dépressifs chez les patients souffrant d’un épisode dépressif majeur (EDM). Une étude en double aveugle de 8 semaines a été menée sur des patients atteints d’EDM dans différentes cliniques universitaires et psychiatriques canadiennes. Les résultats ont montré une amélioration de la santé mentale du groupe prenant des oméga-3 par rapport au placebo. (8) Les oméga-3 peuvent ainsi aider à réduire les symptômes de la dépression et de l’anxiété.

De par ses vertus anti-inflammatoires, les oméga-3 ont une action bénéfique sur la peau. Ils réduisent après 10 semaines de supplémentation les lésions acnéiques des patients atteints d’acné (9).

Par ailleurs, la supplémentation de ces acides gras peut représenter une approche prometteuse dans la prévention des troubles allergiques, en particulier la dermatite atopique (10). Ainsi ils protègent la peau et favorisent la cicatrisation cutanée.

Les oméga-3, en particulier l’acide docosahexaénoïque (DHA), sont des constituants importants du cerveau. Une étude française a montré que les oméga-3 apporteraient de réels bénéfices aux femmes et ce, tout au long de leur vie. Chez la femme enceinte, il est important que la réserve de tissu adipeux contienne des oméga-3 pour le bon développement cognitif du fœtus et celui du nouveau né allaité. Cela garantirait un développement cérébral optimal du nourrisson. Le lait maternel humain lors de l’allaitement contient à la fois de l’ALA et du DHA, contrairement à celui des autres mammifères, et aide l’enfant à continuer son développement cognitif après la naissance. (11)